Ton corps s’est rapproché du mien. Je reste immobile. Mon désir s’est éteint. La souffrance a disparu. Le silence est lourd. Et cette nuit qui n’en finit plus... J’appréhende ce lendemain où l’agitation viendra troubler mon sommeil. Prolonger cet instant de paix. Me laisser habiter par cette quiétude qui coule dans mon corps repu et las. Mes jambes sont lourdes et mes bras engourdis par la fatigue d’une passion éreintante. Mon regard s’est perdu quelque part. Un vent léger se glisse à l’intérieur. Je remonte les draps que j’avais écartés. Un dernier frisson. Je combats le sommeil. Je ne peux me résigner à quitter le sentiment troublant de cette nuit sombre et sans étoiles. J’ai envie maintenant de voir se lever un matin doux, clair et calme. J’ai besoin de cet équilibre pour apaiser mon tourment. Je bouge à peine. Je ne veux rien précipiter. Mon regard s’est posé tendrement vers toi. Vers ce corps nu et musclé. Ces fesses rondes, joufflues. Mes mains s’égarent sur ton corps. Tu sembles t’éveiller. Le désir renaît...
Le Café de la rive se veut un espace chaleureux, convivial où vous pouvez déposer votre regard quelques instants... le temps de lire, de réfléchir et d'avoir envie d'y revenir.
vendredi 3 août 2012
NUIT D'ÉTÉ
Ton corps s’est rapproché du mien. Je reste immobile. Mon désir s’est éteint. La souffrance a disparu. Le silence est lourd. Et cette nuit qui n’en finit plus... J’appréhende ce lendemain où l’agitation viendra troubler mon sommeil. Prolonger cet instant de paix. Me laisser habiter par cette quiétude qui coule dans mon corps repu et las. Mes jambes sont lourdes et mes bras engourdis par la fatigue d’une passion éreintante. Mon regard s’est perdu quelque part. Un vent léger se glisse à l’intérieur. Je remonte les draps que j’avais écartés. Un dernier frisson. Je combats le sommeil. Je ne peux me résigner à quitter le sentiment troublant de cette nuit sombre et sans étoiles. J’ai envie maintenant de voir se lever un matin doux, clair et calme. J’ai besoin de cet équilibre pour apaiser mon tourment. Je bouge à peine. Je ne veux rien précipiter. Mon regard s’est posé tendrement vers toi. Vers ce corps nu et musclé. Ces fesses rondes, joufflues. Mes mains s’égarent sur ton corps. Tu sembles t’éveiller. Le désir renaît...
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