C'est dans le silence de l'enfer blanc
Que je revois ton visage, que j'attends
Les branches des arbres dormant
Sous le poids du verglas, pendant
Que la flamme vacille et éclaire mes mots
Le calme s'installe sans autre propos
Que tes yeux se posent, bleus et doux
Sur mon visage qui cherche sans savoir où
Tes pas se posent, vers quelle chaumière
Mon appel, sans écho, ma faible prière
Près de toi, avec toi, douce et légère
Ta voix que j'entends, belle, que j'espère
Mon doux, mon tendre, mon amant
L'hiver dur et froid, sec, pénétrant
Me sépare de toi maintenant, longtemps
Trop longtemps, trop vite et brusquement
Le doute, l'espoir traverse les eaux
Des rencontres, des remous, de ta peau
Caressant en silence, ta voix, tes mots
Résonnant dans mon coeur, doux et chaud
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